Possibilité de choisir la non-réception de propagande électorale par courrier
Question écrite de Géraldine Guillemot-Peacock, Conseillère élue pour la circonscription Asie & Océanie co-signée par Catherine Libeaut, Ana Saint-Dizier, Rémi Vazeille
Lors d’élections nationales, les français.e.s de l’étranger reçoivent la propagande électorale par courrier tout comme les électeurs et électrices de métropole. Dans certaines régions du monde, étant donnés les délais d’acheminement, le matériel électoral est reçu bien souvent après l’élection.
L’impression et envoi de matériel électoral représente une grande part du budget de l’organisation des élections. A titre d’exemple, un rapport d’information datant de 2015 « Rapport d’information n° 123 (2015-2016) », déposé le 28 octobre 2015 fait état de la distribution des coûts de l’organisation des élections présidentielles et législatives de 2012 : sur un budget total de 342,2 millions d’euros, la mise sous pli et l’envoi de propagande électorale représente 125 millions d’euros, soit environ 36% du budget. Cela constitue un coût financier et environnemental majeur.
Sachant que les électeurs et électrices ont la possibilité de consulter les programmes des candidat.e.s sur internet, serait-il possible d’envisager que chaque électeur/électrice puisse faire le choix de ne pas recevoir la propagande électorale imprimée sur papier par courrier - en cochant une case par exemple au moment de l’enregistrement sur la liste électorale ou avant chaque élection - permettant ainsi de faire des économies considérables, qui pourraient ensuite être utilisées pour ouvrir des bureaux de vote dans les régions du monde qui en ont un besoin crucial.