Mesure de la qualité de l’air dans les Consulats et Ambassades.
Question écrite des Conseillers Rémi Vazeille, Géraldine Guillemot-Peacock, Catherine Libeaut et Aloïs Gallet.
Selon l’OMS, la pollution de l’air est le principal risque environnemental pour la santé dans le monde.
Ainsi, l’exposition à la pollution de l’air extérieur conduit chaque année au décès d’environ 4,2 millions de personnes dans le monde.
Plus de 80 % des ambassades et consulats français se trouvent dans des villes où les PM2,5 (particules fines de 2,5 microns ou moins de diamètre) dépassent la valeur limite recommandée par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) de 15 µg/m3. Pourtant dans bon nombre de ces endroits, des données fiables et en temps réel sur la qualité de l’air ne sont pas disponibles.
Pour aider à résoudre ce problème, plus de 60 autres ambassades et consulats américains sont équipés de moniteurs de qualité de l’air qui collectent des données pour informer le personnel américain et les citoyens américains à l’étranger. Cette surveillance sert également de source d’information objective pour le public étranger, incitant parfois à des actions locales pour améliorer la qualité de l’air.
Sachant que cette information sur la qualité de l’air est vitale serait-il possible d’envisager que les ambassades et consulats français s’équipent également de manière systématique de moniteurs de qualité de l’air ?