Réévaluation périodique du dispositif d’îlotage
Résolution n°2 de la commission de la sécurité et de la protection des personnes et des biens - Mars 2017
RÉSOLUTION
L’Assemblée des Français de l’étranger,
CONSIDÉRANT
– l’évolution du nombre et de l’implantation des français résidant hors de France,
– que la taille des îlots doit rester raisonnable au regard de la tâche bénévole dévolue aux chefs d’îlots,
DEMANDE
– une réévaluation, au moins tous les trois ans, du découpage des îlots en y associant les Conseillers Consulaires,
– une réévaluation simultanée de l’aptitude des chefs d’îlots à remplir pleinement leurs missions,
Résultats | Adopté en commission | Adopté en séance |
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Unanimité | X | X |
Nombre de voix « pour » | ||
Nombre de voix « contre » | ||
Nombre d’abstentions |
Le plan de sécurité est un document « vivant », aussi pratique que possible et en phase avec les réalités du pays. Il doit être validé par l’officier de sécurité tous les ans et autant de fois que la situation exige des modifications. S’il est de la responsabilité du chef de poste, il n’en demeure pas moins un produit collaboratif. Le comité de sécurité, que le CDCS invite les postes à tenir autant que nécessaire en format élargi aux représentants des entreprises et des ONG, ainsi que la réunion des conseils consulaires en format sécurité contribuent à alimenter la mise à jour dynamique du plan de sécurité. Concernant plus spécifiquement l’ilotage, la doctrine en la matière est bien établie : le découpage des ilots doit être le plus simple possible (reprise du découpage administratif, des quartiers existants et intégration des contraintes logistiques). Un ilot doit comporter au maximum 100 familles - potentiellement 250 personnes, car au-delà il devient difficilement gérable pour le chef d’ilot. Ce dernier doit en effet entretenir des liens avec l’ensemble des résidents concernés et peut même être amené, en cas d’urgence, à faire du porte à porte. Le réaménagement des ilots se fait de manière dynamique, dès que le besoin s’en fait sentir : intégration au fur et à mesure des changements d’urbanisme et d’infrastructures, d’équipements collectifs significatifs (aéroports, grandes voies de communication, hôpitaux) ; évolution de la communauté française, parfois très dynamique ; contraintes d’organisation. Le Centre de crise et de soutien apporte son appui aux postes avec une équipe de cartographes, des missions d’évaluation et de conseil, et un suivi régulier des plans de sécurité.
Le chef d’ilot est un rouage essentiel du plan de sécurité, et, au-delà, de la vie de la communauté française. Il convient de marquer que cette fonction repose sur le volontariat, qu’elle exige une mobilisation régulière, une disponibilité réelle et l’acquisition de compétences spécifiques. C’est donc en amont de la désignation que s’exerce la fonction d’évaluation de l’aptitude des chefs d’ilot à conduire leur mission. Le recrutement des chefs d’ilots reste le plus souvent difficile, faute de volontaires. Une fois désignés, la formation continue est indispensable. Une fiche réflexe intitulée « guide du chef d’ilot » est diffusée et ils sont associés à toutes les missions de conseil et de formation que le CDCS organise dans les postes. Pour le trienum budgétaire à venir, le CDCS a sollicité une augmentation du budget permettant de financer le déplacement des chefs d’ilot éloignés de la capitale afin de pouvoir participer aux formations dispensées à l’ambassade.
Origine de la réponse : CDCS