Alors que la France a convoyé 200 000 doses du vaccins AstraZeneca vers la Tunisie, avec du matériel médical permettant l’oxygénation des malades gravement atteints par le covid-19, les Français en Algérie attendent.

La situation sanitaire se dégrade fortement.

La campagne de vaccination se poursuit, mais lentement, avec des exclusions d’âges encore massives et, surtout, au moyen de produits non homologués par l’Agence européenne du médicament.

Ainsi nos compatriotes qui parviennent à accéder à un rendez-vous de vaccination se voient proposer les vaccins chinois.

Nous savons, depuis l’adoption du projet de loi portant extension du passe sanitaire, que rien n’est prévu s’agissant de la reconnaissance des vaccins non homologués par la France.

Dès lors, si des moyens ont été mis en place pour permettre la validité des certificats vaccinaux émis par un organisme étranger, rien n’est prévu s’agissant des personnes vaccinées avec un produit non homologué. Ces Français revenant en France seront contraints à multiplier les tests de dépistage pour les actes courants de la vie sociale.

Dès lors, l’urgence de la vaccination de nos ressortissants établis en Algérie se fait plus aiguë encore qu’elle ne l’était.

Est-il prévu une stratégie vaccinale pour les Français en Algérie ?

Si oui, de quelle ampleur et dans quels délais ?